09 décembre, 2005

Livresse

A tant parler de soi
Littérature saoule
Autant parler de toi
Les larmes coulent

Tes lèvres gercées, car j’ai froid
Je suis grise, pourtant
Ta saveur corsée, toi mon roi
Ton emprise, Satan

J’ai déchiré tes lettres
Je n’aimais pas ton aime
Je n’ai plus besoin d’être
Litre de sang je sème

Je crois que le vin, blanc ou rouge
Ça m’enivre, vraiment
J’ai froissé ton mot, et je bouge
Sans mon livre, calmant

Mon humeur dangereuse
Par l’oubli d’une phrase
Tu n’es qu’une coureuse
Seule les murs je rase.

Aucun commentaire: