A tant parler de soi
Littérature saoule
Autant parler de toi
Les larmes coulent
Tes lèvres gercées, car j’ai froid
Je suis grise, pourtant
Ta saveur corsée, toi mon roi
Ton emprise, Satan
J’ai déchiré tes lettres
Je n’aimais pas ton aime
Je n’ai plus besoin d’être
Litre de sang je sème
Je crois que le vin, blanc ou rouge
Ça m’enivre, vraiment
J’ai froissé ton mot, et je bouge
Sans mon livre, calmant
Mon humeur dangereuse
Par l’oubli d’une phrase
Tu n’es qu’une coureuse
Seule les murs je rase.
09 décembre, 2005
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