30 novembre, 2005

Savoure le rouge

Mon cœur en peine, rongé par cette vile âme indécente
Mon corps se traîne, misérable vision troublante
La tristesse est son seul refuge, passablement
Nul besoin de subterfuge, heureusement

Telle une ombre noire étendue
Le goût du sang défendu
Enivre, envoûte
Vivre, un doute

Une vision s'installe lentement
Pure comme le sel, douce comme la mort
Une évidence, tout simplement
Rêve éternel, mais triste sort

Tu envahis mes pensées, emprisonnes mon esprit
Et là plonge dans un abîme sans fin
Immisce peu à peu mon piètre destin
Pour mourir, expirer finalement dans un cri.

2 commentaires:

. a dit…

Je trouve dommage que les vers ne soient pas "rythmés", tu vois ce que je veux dire, qu'ils n'aient pas la mesure ou à peu près, mais ce que j'aime, dans ce poème, c'est le titre.
Savoure le rouge.
Vraiment, je trouve ces trois mots presque magique. Ils vont ensemble à un point fou, comme si c'était logique.
J'aurais aimé trouvé ça, très joli :-)

Une fan du Petit Prince a dit…

Ces trois mots sont une chanson d'Indochine qui est très sensuelle et que j'aime beaucoup ; et les mots ne sont pas rythmés tout simplement parce que ce poème est très vieux ;) et que je ne me posais pas trop la question avant...
Et tout comme toi, ce que j'adore c'est le rouge... qui est ma couleur préférée, qui fait penser à la passion, au sang, à la vie.