20 mai, 2006

Sans Feuille D'Origine, mai 2006

Retour d’écriture automatique, sans queue ni tête, comme d’habitude, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, peut être pas du tout. Retour aux sources ? A l’origine, c’était mieux, c’est sûr. Le sort s’acharne peut être sur moi, je ne sais pas, je ne sais plus, je ne veux pas savoir. Elle se mord les lèvres, la langue, très fort, à s’en faire saigner, pour ne plus avoir ces images dans la tête, ces images qui la rendent ivre morte. Pas besoin de vin ou de tequila. Tout marche comme sur des roulettes, du moins pour le moment, mais quelles roulettes ? Je ne veux pas de roulettes, elle-même n’en a jamais demandé. Je ne sais que soupirer, je n’en peux plus de ces nuits insomniaques qui me laissent crevée, fatiguée, à en pleurer.

Ne rien voir ici, pas de messages cachés, juste étaler un peu de mon cerveau, un peu trop en ébullition ces temps-ci. Et tout ça pourquoi ? Il a plu un peu, j’ai même vu la foudre, c’était joli, tiède comme une pluie d’été, j’étais assise par terre, presque dehors, presque sous la pluie. Elle me manque tant, c’est pas croyable. Tout serait si facile si elle était près de moi… Il ne fait pas très beau, encore aujourd’hui. J’ai un peu faim. Les pies se battent, dehors, elles font beaucoup de bruit. Les chatons miaulent, mon ordinateur, sur mon bureau, ronronne, à défaut de Menzo qui court après les guêpes, dehors. Je ne sais pas quoi faire, peut être m’abrutir de lecture, occuper mon esprit sans relâche, écrire à en avoir mal aux mains, écouter de la musique à en avoir mal aux oreilles, dormir à en avoir mal aux rêves…

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